La Fédération Nationale d'Agriculture Biologique (FNAB) et la FRAB AURA vous invite à un colloque mardi 22 avril à Lempdes ... Lire la suite...
Information du réseau GAB-FRAB AuRA à ses adhérents et adhérentes Les intempéries de ces dernières 24 heures sur le Sud de la ... Lire la suite...
Atteindre une bonne autonomie alimentaire est primordial pour les élevages biologiques. C'est pourquoi l’ARDAB, l’ADABIO, Agri Bio Ardèche, Agribiodrôme, Bio 63, Bio 15, Haute Loire Bio et Allier Bio peuvent accompagner les agriculteurs vers cet objectif.
En outre, les échanges de proximité, de fourrages et de matières organiques entre producteurs bio sont essentiels pour l’autonomie alimentaire à l’échelle des territoires et la pérennité des fermes bio. Pour discuter des problématiques rencontrées lors de ces types d’échanges, mieux connaître les contraintes et les attentes de chacun, des rencontres sont organisées par nos associations.
Afin de faciliter vos échanges de grains, fourrage, effluents, animaux, matériel et bien d’autres encore, nos associations ont créé ce tableau partagé sur internet :
www.BiocoinAuvergneRhoneAlpes
Mode d'emploi :
Nous espérons que cet outil vous aidera dans votre approvisionnement comme dans vos ventes et qu’il améliorera la mise en réseau des producteurs bio de la région dans une recherche d’autonomie locale de vos exploitations.
La vente de céréales doit obligatoirement passer par un organisme stockeur pour un prélèvement de taxe. Quelques céréales ne sont pas soumises à cette réglementation comme l’orge, le seigle, l’avoine et le triticale mais en quantité limitée (500kg) et sur un territoire délimité (communes limitrophes ou départements limitrophes en fonction de la céréale). Les céréales concassées ne sont pas soumis à cette réglementation.
>> Pour plus de détails vous pouvez consulter ici la fiche de synthèse sur la vente de céréales (septembre 2016), rédigée par Bio 15 dans le cadre de la mission « échanges céréaliers/éleveurs ».
Lire la suite : Vos annonces sur Le Biocoin Auvergne-Rhône-Alpes
La notice d’informations du réseau GAB - FRAB AuRA est à télécharger ICI
La notice est non exhaustive, ne mettant l’accent que sur les principales aides accessibles aux producteurs bio et/ou en conversion bio.
Quelques infos transversales sur la nouvelle PAC 2023-27 :
L’État reprend la gestion de l’ensemble des aides agricoles du 1er pilier de la PAC (DPB, aides couplées et découplées, éco-régime) et sur les aides liées à la surface (mesure « conversion », MAEC systèmes et localisées, ICHN) ou assimilées (prédation, assurance récolte). Sauf exception, le seuil plancher de paiement des aides directes (1er pilier) est de 100 €.
- Les aides dites « découplées » (éco-régime, paiement redistributif, aide complémentaire au revenu des JA) ne peuvent être activées qu’avec détention de DPB (entier ou partiel : au moins 0.01 DPB).
- Les aides couplées peuvent être activées sans détention de DPB (entier ou partiel).
La Région AuRA gère les aides non liées à la surface (investissements, installation notamment DJA, MAEC forfaitaires / api / races menacées), mais quelques dispositifs sont aussi accessible directement (par AAP national ou via les guichets de FranceAgriMer).
A partir de 2023, seuls les ’’agriculteurs actifs’’ (affiliés ATEXA et n’ayant pas fait valoir leurs droits à la retraite) pourront bénéficier des aides de la PAC, tout dispositif confondu.
Pour la campagne 2024, la date limite de dépôt des dossiers sous TéléPAC est fixée au 15 mai 2024 (pour un dépôt entre le 15 mai et le 10 juin 2024, il s’agira d’un dépôt dit « tardif » avec réduction des aides). Aucun dépôt n'est possible au-delà du 10 juin 2024, mais les dossiers déjà déposés pourront être modifiés jusqu'au 20/09/2024 via la télé-déclaration (extension de la procédure du « droit à l’erreur »).
Tout produit agricole ou denrée alimentaire se référant au mode de production biologique peut être commercialisé qu’après contrôle et certification agréés sur le territoire français. Ce contrôle est obligatoire et concerne tous les opérateurs, qu'il soit producteur, préparateur, distributeur ou importateur.
Pour la production, la certification est accordée après le contrôle par un organisme certificateur (OC) indépendant, choisi par le producteur (voir liste et coordonnées des 11 OC agréés en bio en France ci-dessous). Le contrôle a lieu au moins une fois par an, sur l’ensemble de la ferme, complété éventuellement par des visites inopinées. A l’issue du contrôle, un certificat qui liste les produits conformes est remis à l’agriculteur, et qui garantit son engagement à respecter les règles de production biologique. Chaque visite de contrôle donne lieu à un rapport, signé par le producteur et le contrôleur.
Des analyses de détection de traces de produits interdits (pesticides de synthèse) peuvent également être effectuées sur les produits ou au champ, par prélèvement, si l’OC le juge nécessaire.
Les certificats « Agriculture Biologique » ou « Produit en conversion vers l’agriculture biologique » valident chacun des produits issus de la ferme bio.
Tous les opérateurs (agriculteurs, transformateurs, distributeurs) doivent notifier leur activité bio au moment de son démarrage. Cette notification doit avoir lieu avant le 15 mai, auprès de l’Agence Bio. Cette démarche est obligatoire et précède la signature du contrat d'engagement auprès d’un organisme certificateur. La notification est validée une fois l'engagement en bio validé par l'organisme certificateur. A noter que les opérateurs qui ont plusieurs activités doivent toutes les notifier. Ainsi, un producteur qui transforme ses produits biologiques doit également notifier son activité de préparateur.
Depuis 2012, il n'y a plus d'obligation de remplir une nouvelle notification chaque année, mais chaque opérateur doit réaliser une mise à jour dès que sa situation évolue, par exemple en cas de changement d’organisme certificateur, de production, d'évolution de la surface de l'exploitation ou de part conduite en bio, des modes de commercialisation... Tout changement de structure juridique (constitution d’un GAEC, transmission, changement de propriétaire ou d’exploitant…) doit aussi faire l'objet d'une nouvelle notification si le numéro de SIRET change.
Pour en savoir plus :
11 organismes certificateurs sont agréés par l'Institut National de l'Origine et de la qualité (INAO) pour pouvoir certifier les activités des producteurs, transformateurs et distributeurs en agriculture biologique. Pour ce faire, ils ont dû répondre à des critères d’indépendance, d’impartialité, d’efficacité et de compétences spécifiques. Leurs coordonnées (ci-dessous / classement par ordre alphabétique) sont également disponibles sur la page dédiée aux organismes certificateurs du site de l’Agence Bio, avec des liens directs pour effectuer des demandes de devis en ligne.
AFNOR CERTIFICATION
Identifiant : FR-BIO-21
11 rue Francis de Pressensé _ 93571 LA PLAINE SAINT DENIS
Tel : 01.41.62.80.11
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certification.afnor.org
BUREAU ALPES CONTROLES
Identifiant : FR-BIO-15
3, Impasse des Prairies - 74940 ANNECY-LE-VIEUX
Tél Annecy : 04 50 64 99 56
Tél Valence : 04 75 82 12 91
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www.certification-bio.fr
BUREAU VERITAS
(anciennement Qualité France)
Identifiant : FR-BIO-10
60 avenue du Général de Gaulle – Le Guillaumet - 92046 La Défense cedex
Tel 01 41 97 00 74
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Identifier votre interlocuteur et ses coordonnées par département sur la page : https://filiereagro.bureauveritas.fr/coordonnees/p2_94_coordonnees.html
CERTIPAQ BIO
Identifiant : FR-BIO-09
En ex-Rhône-Alpes : 52 avenue des Iles - 74000 ANNECY
Tel : 04.50.88.18.76
En ex-Auvergne : 15 boulevard Paul Pochet Lagaye - 63000 Clermont-Ferrand
Tel : 04.73.17.33.80
Ligne dédiée à la bio (nationale) : 02.51.05.41.32
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www.certipaqbio.com
CERTIS
Identifiant : FR-BIO-13
Immeuble le Millepertuis - Les Landes d’Apigné - 35 650 LE RHEU
Responsable d’activités en AB : Emilie BELLIER - Tel : 02.99.60.82.82
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www.certis.com.fr
CERTISUD
Identifiant : FR-BIO-12
70, avenue Louis Sallenave - 64000 PAU
Tél. 05 59 02 35 52
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www.certisud.fr
CONTROL UNION
Identifiant : FR-BIO-19
Département Certification : 16 rue Pierre Brossolette - 76600 Le Havre Tél. : 02.35.42.77.22
Agence du Sud : Controle Union : 75 voie du TOEIC - BP 57611- 31076 Toulouse cedex 3 Tel : 05.62.48.65.17
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www.control-union.fr
ECOCERT FRANCE SAS
Identifiant : FR-BIO-01
BP 47 - 32600 L’Isle Jourdain
Tel 05 62 07 34 24
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http://www.ecocert.fr/agriculture-biologique/
EUROFINS Hygiène Alimentation
Identifiant : FR-BIO-22
rue Pierre Adolphe Bobierre - Site de Géraudière - 44300 Nantes
Tel : 02.51.83.21.00 / 06.17.08.44.30
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www.eurofins.fr/agroalimentaire
OCACIA
Identifiant : FR-BIO-20
118 rue de la Croix Nivert – 75015 PARIS
Tel : 01.56.56.60.50
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www.ocacia.org
QUALISUD
Identifiant : FR-BIO-16
6 rue Georges Bizet - 47200 MARMANDE
Tél. : 05 53 20 35 60
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
www.qualisud.fr
Le logo AB est la propriété du ministère de l’Agriculture et renvoie à la réglementation européenne de l’agriculture biologique (Règlements (CE) n°834/2007 et (CE) n°889/2008). C’est l’INAO qui assure globalement la protection et la défense de la marque AB. Les règles d’usage et d’utilisation de cette marque sont disponibles ICI, sur la page dédiée de l’Agence Bio.
L’utilisation du logo AB sur des produits agricoles, bruts ou transformés, est facultative : seul le logo européen ou « eurofeuille » (voir ci-dessous) est obligatoire. Par délégation, les organismes certificateurs qui contrôlent les fermes délivrent aussi les autorisations d’utilisation du logo AB sur les étiquetages (marque AB de certification).
L’usage de la marque et du logo AB à des fins de communication est assurée par l’Agence Bio. Avant toute utilisation, il est nécessaire d’en faire la demande via ce formulaire, accompagné des trames des supports de communication prévus (à envoyer à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ).
Le logo bio européen ou « eurofeuille »
La Commission Européenne a créé un logo unique en 2000 pour signaler les produits issus de l'agriculture biologique en Europe.
Il permet de repérer d'un seul coup d'œil, dans toute l'Europe, tous les produits respectant les règles bio européennes. Il concerne les aliments biologiques végétaux ou animaux et pour les aliments composés, il garantit une teneur minimum de 95 % de matières premières agricoles respectant la réglementation bio européenne, les 5 % restant étant sur une liste positive de produits. Ce logo est obligatoire sur toutes les étiquettes depuis le 1er juillet 2010 et il peut figurer aux côtés du logo AB ou d'autres mentions privées.
Nouveau : les restaurants certifiés bio
Depuis le 1er janvier 2020, les restaurants peuvent désormais aussi être certifiés en bio sur la base des « quantités produits » achetées, et être ainsi identifiés par le consommateur. Cette certification se décline en trois catégories selon le pourcentage d’ingrédients ou de denrées bio achetées (en valeur), avec déclinaison du logo selon la catégorie : de 50 % à 75 % (1), de 75 % à 95 % (2), au moins 95 % (3).
Pour pouvoir ainsi communiquer sur des plats, menus ou ingrédients bio, les restaurants doivent alors respecter le cahier des charges français relatif à la restauration hors foyer à caractère commercial en agriculture biologique ; ils doivent aussi afficher la liste des ingrédients et denrées bio et non bio utilisés. Le détail des obligations (cahier des charges, communication…) est accessible sur la page dédiée du site de l’INAO.
Aide à la conversion à l'AB
Cette aide est destinée à apporter un soutien aux agriculteurs lors de leur conversion à la bio ; elle vise à compenser le manque à gagner des producteurs pendant leur période de conversion, lorsqu’ils respectent toutes les exigences de la règlementation bio sans pouvoir commercialiser leurs produits en tant que « produits bio ». Relative aux surfaces, l’aide « conversion bio » est attribuée à la parcelle en conversion, pour une durée de 5 ans. Une fois la période de conversion règlementaire terminée (au bout de 2 ou 3 ans, selon le couvert), la parcelle doit rester engagée en « aide conversion bio » jusqu’au terme des 5 ans contractualisés.. Depuis 2016 en ex-Auvergne et depuis 2017 en ex-Rhône-Alpes, cette aide est plafonnée à 12 000 € / an (avec application de la transparence GAEC).
Attention : la période 2021-2022 est une phase de transition entre 2 programmations PAC, durant laquelle les mesures en vigueur avant 2020 se poursuivent ; c’est le cas pour la mesure « Conversion ». Les derniers arbitrages nationaux (pris début janvier 2021) indiquent que les nouveaux contrats d’engagement « Conversion » qui seront souscrits et démarreront en 2021 seront bien des contrats de 5 ans. A vérifier toutefois lors de l’ouverture de la campagne PAC 2021 (le 1er avril 2021). Pour disposer des informations les plus à jour, prenez contact avec les conseillers bio de votre département.
Aide au maintien de l'AB
Cette aide est destinée à apporter un soutien économique aux agriculteurs ayant des parcelles certifiées en agriculture bio, une fois les engagements à la parcelle en « aide conversion bio » terminés. L’engagement est pluriannuel et a une durée de 5 ans.. ATTENTION : depuis 2018, cette aide n’est plus financée en Auvergne-Rhône-Alpes ; il n’est donc plus possible de souscrire de nouveaux engagements en « aide maintien bio ». Seuls les engagements pris jusqu’en 2017 inclus se poursuivent et donnent droit à cette aide jusqu’au terme du contrat.
Type de culture |
Montant annuel (CAB) |
Montant annuel (MAB) |
Maraîchage (avec et sans abri, raisin de table) et arboriculture (fruits à pépins, à noyaux et à coques, petits fruits, raisin de table) Semences potagères et betteraves industrielles Plantes médicinales et aromatiques |
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450 € / ha |
250 € /ha |
Viticulture (raisins de cuve) Plantes à parfum |
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150 € / ha 240 € / ha |
Cultures annuelles : grandes cultures et prairies artificielles (assolées au cours de 5 ans et composées d’au moins 50 % de légumineuses à l’implantation) Semences de céréales/protéagineux et fourragères |
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|
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130 € / ha |
90 € / ha |
Landes, estives et parcours associées à un atelier d’élevage* |
44 € / ha |
35 € / ha |
Les agriculteurs de la Région Auvergne-Rhône-Alpes qui démarrent une conversion à la bio peuvent demander une aide à la certification bio. Ce dispositif permet la prise en charge des frais de certification bio dans la limite de 900 € HT/an, pendant les deux premières années d’engagement en bio (attention nouveauté : durée raccourcie de 3 à 2 ans à partir de 2021, en raison de la fin de l'actuelle programmation PAC). Cette aide est à demander AVANT tout engagement en bio (demande préalable à la notification ou à l’engagement auprès d’un organisme certificateur).
> Télécharger la fiche récapitulative sur les aides à la prise en charge des frais de certification
Attention : cette aide a été ré-ouverte depuis le 8 mars 2021, pour la période 2021-2022, avec des modifications de durée et de règles de paiement (les dossiers déposés jusqu’en 2020 sont en cours d’instruction, selon les anciennes modalités). Une fois attribuées, les aides ne seront versées qu'à la demande des bénéficiaires qui doivent faire leur demande de paiement via des formulaires spécifiques. Pour les aides attribuées à partir de 2020 (pour Auvergne) et à partir de 2021 (pour Rhône-Alpes), et contrairement aux années précédentes, la demande de paiement devra être effectuée en 1 seule fois à la fin de la période de soutien, et avant le 15 mai 2022, sur présentation de l'ensemble des factures annuelles acquittées.
Inscrit dans les programmes nationaux de développement de la bio (Ambition Bio 2017 et Ambition bio 2022) et confirmé par la Loi de Finances, le crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique (CI-Bio) est un dispositif fiscal national, prévu jusqu’à l’exercice fiscal 2022 inclus. Il concerne les producteurs certifiés et leur permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 3 500 euros par exploitation et par an, avec application de la transparence GAEC dans la limite de 4 associés. Il est cumulable avec les aides bio de la PAC (aides « Conversion » et « Maintien ») dans la limite d’un total de 4 000 €. Si le cumul CI-Bio + aides bio dépasse ce montant, le crédit d’impôt bio sera alors réduit d’autant. Ce dispositif fiscal vise donc plutôt les petites exploitations certifiées touchant peu ou pas d’aides bio surfaciques.
Ce crédit d’impôt est placé sous le régime des aides « de minimis » agricoles, qui sont plafonnées à 20 000 € par exploitation sur 3 exercices consécutifs (toutes aides de minimis agricoles confondues).
> Télécharger la fiche récapitulative sur les aides au crédit d'impôt bio
Lire la suite : Certification et aides à l'agriculture biologique
En agriculture biologique, la conduite des productions végétales est basée sur le maintien voire l’amélioration de la fertilité et de l’activité biologique des sols, tout en s’interdisant l’utilisation de produits chimiques de synthèse. Pour atteindre cet objectif, elle développe un certain nombre de techniques.
Pour maintenir les terres propres en alternant cultures nettoyantes et salissantes.
Pour garder, voire améliorer la richesse des sols en utilisant des espèces enrichissantes (légumineuses).
Pour réduire la pression parasitaire et les risques de maladies.
Ils restent généralement superficiels, pour ne pas altérer la fertilité physique, chimique et biologique des sols.
Buttage, binage, hersage activent la vie du sol, freinent l’évaporation et luttent contre les adventices.
Introduction d’engrais verts ou de plantes à enracinement profond.
Mais aussi : la lutte biologique (dissémination de prédateurs), la lutte physique (travail du sol)...
Enfin, si un danger menace la production, l’agriculteur biologique est autorisé à utiliser certains produits d’origine naturelle (uniquement ceux qui figurent dans la liste positive du règlement CE 889/2008).
Les productions animales doivent contribuer à l’équilibre des systèmes agricoles en assurant les besoins des végétaux en éléments nutritifs et en enrichissant les sols en matières organiques.
Deux grands principes régissent la réglementation : le lien au sol et le respect du bien-être animal.
(voir le Règlement CE 889/208 ) voir le texte complet sur le site de l'Agence BIO
La reproduction en élevage bio doit être fondée sur des méthodes naturelles. L’insémination artificielle est néanmoins autorisée.
Un âge minimum d’abattage (plus élevé qu’en conventionnel).
Manger Bio et local, c'est bon pour le climat : explications en BD !
Vous n'y croyez pas ? Vous le savez mais ne comprenez pas pourquoi ? Vous n'arrivez pas à l'expliquer à vos amis ? Le poulet mascotte de Bénédicte Moret revient pour notre plus grand plaisir et va tout vous montrer… en images et en couleurs, et avec humour en plus !
Chapitre 1 : On pose le cadre
Chapitre 2 : Manger bio et local c'est bon pour le climat
Le Biofuté est un guide pratique des agrofournitures bio à destination des agriculteurs de Rhône-Alpes. Il regroupe en 92 pages une liste non exhaustive des intrants et matériels répondant aux cahiers des charges de l'agriculture biologique (fertilisation, phytosanitaire, plants et semences, matériel, etc.). Un outil indispensable pour tout agriculteur bio ou en conversion.
Lire la suite : Pourquoi produire en agriculture biologique?
La pratique de l’agriculture biologique entraînera des changements sur l’exploitation mais aussi sur votre perception du métier d’agriculteur. Votre conviction personnelle vous aidera à trouver un nouvel équilibre face à un nouvel environnement professionnel, technico-économique et commercial. Des visites chez des agriculteurs déjà installés en AB vous permettront de bénéficier de leur témoignage sur les expériences. Nous vous invitons pour cela à visiter les fermes de notre réseau de Fermes de Démonstration.
Vous vous approprierez progressivement les techniques de l’agriculture biologique, en mettant en place de nouvelles méthodes de travail, en accroissant l’autonomie de votre ferme et en intégrant certaines exigences de la nature. Dans chaque Groupement d’Agriculteurs Biologiques (GAB), animateurs et techniciens sont là pour répondre à vos questions et vous orienter en fonction de votre projet.
L’adaptation de votre système d’exploitation à une conduite bio (nouvelles techniques culturales, nouvelle organisation du travail…) aura des répercussions non seulement au niveau du coût des intrants, de la mécanisation et de la main d’œuvre mais aussi au niveau de la valorisation des produits.
Tout au long de l’année, le réseau des producteurs bio vous propose de découvrir l’agriculture biologique à travers des visites de fermes ou d’atelier en agriculture biologique. Ces « journées portes-ouvertes » vous permettront d’échanger directement avec des paysans et des éleveurs engagés en bio, de découvrir leurs pratiques dans toutes les productions et sur le tout le territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Contacter le groupement de votre département pour connaitre le programme des prochaines visites de fermes, et retrouver le calendrier complet de toutes ces rencontres sur le site : www.labioenpratique.com
Des sessions de formation sont organisées par nos Groupements d’Agriculteurs Bio dans chaque département. Elles vous permettront de vous rendre compte des changements entraînés par ce nouveau mode de production et d’orienter vos décisions. Quelques centres de formation tels que les CFPPA ou les Maisons Familiales Rurales organisent également des formations d’initiation ou d’approfondissement à l’agriculture biologique.
Retrouvez toutes les formations du réseau bio en Auvergne Rhône-Alpes sur le catalogue 2020
Le diagnostic de conversion est un préalable essentiel à la décision de conversion. Il analyse la situation de la ferme, ses atouts, ses contraintes, au regard de son environnement et de vos objectifs tant techniques qu'économiques. Il vous permet aussi d'évaluer la faisabilité de la conversion en la chiffrant, en évaluant les étapes à prévoir et en les planifiant dans le temps. Contacter votre Groupement d’agriculteurs bio pour avoir les premières informations sur la bio, participer à une session de découverte de l'agriculture biologique près de chez vous et/ou la Chambre départementale d'agriculture pour connaitre les modalités pratiques pour bénéficier d'un diagnostic personnalisé.
La conversion à l’agriculture biologique correspond à la phase de transition entre l’agriculture conventionnelle et l’agriculture biologique. Pendant cette période, le producteur met en œuvre des pratiques de production conformes aux règles de production biologique, mais les produits ne peuvent pas être commercialisés en faisant référence à ce mode de production.
Pour les productions végétales, la durée de conversion varie de 2 ans (cultures annuelles et prairies) à 3 ans (cultures pérennes : vignes et vergers). Pour les productions animales, elle varie de 6 semaines (poules pondeuses) à 12 mois (équidés et bovins).
• Pour des espèces animales différentes,
• Pour des productions végétales de variétés différentes et facilement distinguable.
Le producteur devra garantir une traçabilité adéquate grâce à :
• Des unités clairement distinctes : parcelles, bâtiments, etc.,
• Une séparation claire et permanente des terres, des intrants bio/non bio et des productions issues de ces unités,
• Un registre attestant de ces séparations.
Si une même variété ou des variétés difficiles à distinguer sont cultivées en bio et en non bio la même année (ou si les récoltes sont présentes simultanément sur la ferme), la récolte bio est déclassée et doit être commercialisée en conventionnel.
Enfin, si les doublons bio/en conversion d’une même variété ou de variétés difficilement distinguables à l’œil nu ne sont pas interdits, le producteur devra également garantir une traçabilité suffisante : pas de récolte simultanée, pas de présence simultanée sur l’exploitation de récoltes issues des cultures conduites à des niveaux de conversion différents (bio, C2/C3, C1). Un plan de contrôle renforcé sera éventuellement mis en œuvre par l’organisme certificateur.
Lire la suite : Convertir son exploitation à l'agriculture biologique
Enseigner l’agriculture biologique : 2 journées en Auvergne-Rhône-Alpes
2 journées « Enseigner l’AB » à destination des enseignants et formateurs de l’enseignement agricole public et privé sont organisées par la DRAAF et la FRAB AuRA dans le cadre du plan « Enseigner à produire autrement » :
Témoignages, échanges de pratiques et retours sur expériences sont au programme afin de partager des initiatives exemplaires et innovations pédagogiques, mais aussi les difficultés rencontrées dans le processus d’apprentissage et les leviers mobilisables pour les résoudre.
Modalités d’inscriptions :
Ces journées sont gratuites (hors frais de repas).
>> Inscriptions obligatoires en ligne ICI avant le 9 novembre 2018 >> https://goo.gl/forms/7HBZFWsVTzf4kY6B3
La matinée a permis de présenter les différentes initiatives d’enseignement de la bio dans les établissements agricoles de Rhône-Alpes. L’après-midi a été l’occasion d’échanger sur les outils pédagogiques à destination des enseignants. Les participants se sont donnés rendez-vous pour une prochaine édition en 2016, sur un lycée agricole de la nouvelle grande région.
2 journées ont ainsi été organisée le 17 mars 2016 au lycée agricole de Brioude Bonnefont en Haute-Loire et le 22 mars 2016 au lycée agricole des Sardières dans l'Ain inscrites dans le programme « Enseigner à produire autrement » qui élabore un plan d’actions national décliné en région Auvergne Rhône-Alpes.
En 2017, les échanges se poursuivent avec l'enseignement agricole et le réseau des agriculteurs bio d'Auvergne-Rhône-Alpes (FRAB AuRA, ARDAB, ADABio, Agribiodrôme, Agri Bio Ardèche, Haute-Loire Bio, Bio 15, Bio 63, Allier Bio) à travers les Quinzaines de la bio : 40 portes ouvertes organisés dans l’ensemble des départements de la région du 9 octobre au 12 novembre 2017.